Gyrophare 12 août 2017 No Comment Toucher le fond, mais tout au fond Il y a toujours matière à creuser… J’étais tranquille, presqu’en exil Au fond de ce rade malfamé l’alcool ne fait plus taire les voix qui m’assaillent Elles deviennent familières, parfois même amicales J’ai construit mon bestiaire dans mon encéphale C’est la dose de confort de mon moi idéal… Les gyrophares gisent au fond de ma mémoire Peu m’importe d’apparaitre nu et sans fard Par delà votre bien et votre mal Je ne suis que le fruit de vos cauchemars Les ennuis s’amoncellent L’au-delà m’appelle Quand l’alcool prend les rênes Je deviens moi-même… J’irai au fond jusqu’en enfer N’essayez pas de m’arrêter la peur du vide dont tu te plains je l’ai à jamais surmontée… J’y retourne Gyrophare Partager :FacebookXJ’aime ça :J’aime chargement…Clinamen, ParolesPartager : Tweet ‹ Orpheus Nihil Obstat ›